Lu sur Zorgloob, puis sur le site de Libé.
Flaubert jeune écrivait ceci :
Je suis toujours sur le point de dire avec le poète :
A quoi bon toutes ces peines,
Secouez le gland des chênes,
Buvez de l’eau des fontaines,
Aimez et rendormez-vous.
Alors qu’aucun spécialiste de Flaubert n’avait jamais réussi à retrouver l’auteur de ces vers, une recherche Google a résolu le mystère : les vers sont de Hugo. Il faut bien avouer que l’oeuvre (même si on la restreint aux poèmes) de Hugo est si immense qu’il est pratiquement impossible de retrouver cette information sans moyens informatiques. Mais justement, il est tout de même bizarre que personne n’ait eu l’idée d’utiliser la puissance des ordinateurs avant aujourd’hui pour effectuer ce type de recherche.
J’ai testé la recherche : en mettant simplement bout à bout les mots
Secouez gland chênes fontaines
dans la boite de Google France, ce qui donne
http://www.google.com/search?hl=fr&safe=off&q=Secouez+gland+ch%C3%AAnes+fontaines&btnG=Rechercher&lr=
on obtient sur la première page des liens vers des pages du site kalliope.org. Le poème original est accessible ici. On y apprend qu’il s’agit de Soirée en mer tiré du recueil Les voix intérieures de 1837